Vous faites une réservation en ligne. Léger sentiment de culpabilité. Vous savez que votre empreinte carbone va exploser. Si les huit milliards de terriens prenaient l’avion aussi souvent que les classes moyennes occidentales, si leur mode de vie s’alignait sur le vôtre, on aurait besoin de quatre ou cinq planètes.
Revue Valériane
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Sécheresse et désertification : pas notre affaire ?
Nous vivons dans une société de pénurie d’eau. Ce fait n’apparaît pas évident vu de Belgique car nous bénéficions de pluviométries importantes. Notre « climat pourri » est devenu une blague belge dans les médias étrangers. L’eau directement disponible pour les végétaux et pour l’agriculture, dite « eau verte » (1), est relativement abondante. Mais sont exclues de nos vues – et donc de nos consciences – les réserves souterraines, soit, une partie de l’eau disponible pour l’Homme, dite « eau bleue ».
[Dossier] Nos sols, indispensables à la vie (partie 1/3)
« Regarde-moi ce sol. J’en mangerais ! » Ces mots, prononcés par Charles de Cannière, mon ancien promoteur de thèse dans le domaine forestier, m’ont fait sourire. Il poignait dans la terre, ce bon limon humifère de Forêt de Soignes, la portait à son nez et la humait à pleins poumons.
[Dossier] Nos sols, indispensables à la vie (partie 2/3)
« La terre est notre vie », témoigne un citoyen dans un sondage sur les questions d’accès à la terre organisé par Nature & Progrès en 2015. « La terre est la base des ressources indispensables à la vie », écrit un autre participant. « La terre, c’est la nourriture, l’espace et aussi l’énergie », lit-on encore.
[Dossier] Nos sols, indispensables à la vie (partie 3/3)
D’après les rapports de la Commission européenne, 60 à 70 % des sols de l’Union Européenne sont actuellement en mauvaise santé ; une problématique qui touche tous les Etats membres. Cette situation préoccupante serait liée à une utilisation trop intensive et non durable du territoire.
E400 : Inquiétudes pour les forêts marines [version complète]
Juillet 2024, Plouguerneau, dans le Nord Finistère. Sous le crachin breton, un groupe de courageux touristes entoure le guide sur le quai du port de Korejou. L’histoire de la récolte des algues, des pratiques classées au patrimoine culturel immatériel de France, est contée par un ancien goémonier. Face au groupe, deux bateaux de pêche sont au repos, attendant la marée.
Ne sauvons pas les poules de l’abattoir
Offrir une fin de vie plus agréable à des poules issues d’élevages intensifs, voilà une idée qui remporte de plus en plus de succès. Mais au-delà des vies sauvées, ce geste pose de nombreuses questions ? Ne soutient-il pas certaines filières d’élevage peu désirables ? Ne contribue-t-il pas à l’appauvrissement génétique de nos petits animaux d’élevage ?
[Dossier] Agir pour des cantines bio locales (partie 3/3)
Le manque de moyens financiers, que ce soit pour l’achat des produits de qualité, la valorisation et la formation du personnel de cuisine ou l’investissement dans les infrastructures, freine la transition alimentaire des collectivités. N’est-il pas temps de développer une politique alimentaire ambitieuse et résolument engagée vers l’agriculture biologique et locale ?
[Dossier] Agir pour des cantines bio locales (partie 2/3)
Ces dernières années, le frein financier revient au-devant de la scène. Le changement des pratiques en cuisine est difficile, tout comme les contraintes liées aux marchés publics. Que peut-on mettre en œuvre pour lever ces obstacles ?
[Dossier] Agir pour des cantines bio locales (partie 1/3)
L’alimentation durable a le vent en poupe, mais est-elle forcément bio ? Force est de constater que la certification ne fait pas toujours partie des critères de choix des collectivités et de leurs prestataires. Explorons les différentes entraves à la transition des cantines vers une alimentation bio et locale.
Des barrages hydroélectriques, solution pour l’énergie verte ?
Et si nous passions à 100 % d’énergie renouvelable pour alimenter la Wallonie ? La plupart des énergies renouvelables fluctuent dans le temps. Et si la solution était de développer des barrages hydro-électriques, qui permettent de stocker cette énergie et la libérer en fonction des besoins ?
L’agriculture de demain en marche
Claude Aubert et Sylvie La Spina s’étaient rencontrés à l’occasion de notre salon Valériane en 2023. Se découvrant des idées communes sur l’évolution de l’agriculture et sur le modèle d’avenir à soutenir, ils ont décidé d’écrire ensemble un livre, « L’agriculture de demain, en marche » (Libre et Solidaire, 2024). Voici quelques précisions au sujet de leur nouvel opus commun.
Pas de pays sans paysans
La figure de paysan·ne, dénaturée par celle de l’agriculteur·rice à partir du XIXe siècle, refait surface. Elle n’a jamais vraiment disparu, représentée par quelques individus cachés derrière celles et ceux qui pratiquent l’agriculture moderne. Désormais, les paysans sont visibles, et le clament même haut et fort. « Pas de pays sans paysans » peut-on lire sur la pancarte de producteurs lors d’une manifestation, début 2024. Pourquoi cette évolution ?
L’énergie verte et citoyenne a le vent en poupe
Le Comptoir Citoyen des Energies, COCITER, progresse. Nous vous présentions, dans Valériane n°120 (2016), la coopérative qui joue le rôle de fournisseur de l’énergie verte produite par les coopératives citoyennes fédérées dans REScoop. Dans Valériane n°146 (2020), Mario Heukemes, responsable de la coopérative, détaillait sa vision et son évolution. Quatre ans plus tard, comment a-t-elle vécu la crise énergétique ?
Des ruches pour sauver la biodiversité, fausse bonne idée ?
Dans une démarche pour préserver la biodiversité, les ruches sont souvent mises en avant. Mais de plus en plus de scientifiques alertent sur les dommages que peuvent causer les abeilles domestiques pour les écosystèmes.
[Dossier] Concilier élevage et bien-être animal (partie 1/3)
L’élevage paysan respectueux des animaux : impossible ? Nature & Progrès démontre que non, à travers le modèle qu’elle défend, la bio de ses producteurs, et les multiples innovations sur lesquelles ils travaillent : pratiques vétérinaires alternatives, abattage à la ferme et élevage des veaux laitiers sous leur mère. En tant que citoyens, consommateurs – pour la plupart d’entre nous – de produits animaux, nous ne pouvons ignorer ces questions. Explorons ensemble ce sujet afin de nous positionner et d’agir en tant que citoyens responsables.
[Dossier] Concilier élevage et bien-être animal (partie 2/3)
L’élevage paysan respectueux des animaux : impossible ? Nature & Progrès démontre que non, à travers le modèle qu’elle défend, la bio de ses producteurs, et les multiples innovations sur lesquelles ils travaillent : pratiques vétérinaires alternatives, abattage à la ferme et élevage des veaux laitiers sous leur mère. En tant que citoyens, consommateurs – pour la plupart d’entre nous – de produits animaux, nous ne pouvons ignorer ces questions. Explorons ensemble ce sujet afin de nous positionner et d’agir en tant que citoyens responsables.
[Dossier] Concilier élevage et bien-être animal (partie 3/3)
L’élevage paysan respectueux des animaux : impossible ? Nature & Progrès démontre que non, à travers le modèle qu’elle défend, la bio de ses producteurs, et les multiples innovations sur lesquelles ils travaillent : pratiques vétérinaires alternatives, abattage à la ferme et élevage des veaux laitiers sous leur mère. En tant que citoyens, consommateurs – pour la plupart d’entre nous – de produits animaux, nous ne pouvons ignorer ces questions. Explorons ensemble ce sujet afin de nous positionner et d’agir en tant que citoyens responsables.