Complément à la revue Valériane n°169
Articles parus dans le journal local « l’annonce de Vielsalm »
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Par Guy Sevrin,
membre de Nature & Progrès
La chaîne ARTE a présenté, le 11 novembre 2017, un documentaire alarmant dont le titre aurait pu être « Les cerveaux menacés ? » ou « L’évolution à l’envers » ou encore « Nous devenons de plus en plus stupides ». La situation est extrêmement grave et je n’ai pu résister à vous en faire un résumé le plus fidèle et le plus scientifique possible.
« Comment a-t-on pu en arriver là ? Pour que ça change, il aura fallu sacrifier des générations d’enfants »
Thomas Zoeller, professeur à l’université du Massachusetts.
Quelques définitions
Avant de se lancer dans le sujet, il est bon de définir les termes suivants.
Le système endocrinien regroupe l’ensemble des organes et des tissus qui sécrètent des hormones. Produites par les glandes endocrines, ces hormones interviennent dans de nombreux domaines, telle la croissance, la fertilité, le développement du cerveau, etc. Les glandes endocrines les plus connues sont la thyroïde, l’hypothalamus (à la base du cerveau), le pancréas ou encore les ovaires et les testicules.
Le quotient intellectuel, ou QI, est le résultat d’un test qui entend fournir une indication quantitative standardisée de l’intelligence humaine.
Demain, tous crétins ?
Voici maintenant le résumé du programme d’ARTE. Nous commençons par deux observations interpellantes.
Les armées scandinaves font passer le même test de QI à tous les militaires, depuis plusieurs générations. Les résultats sont éloquents : le QI moyen a augmenté jusqu’en 1980, ensuite il a chuté en moyenne de deux points tous les 10 ans. Ce phénomène se vérifie aussi dans plusieurs pays occidentaux et notamment en France et en Allemagne. En gros, la population devient de plus en plus stupide.
Parmi les jeunes, on constate un déficit de la capacité de concentration, un accroissement de l’hyperactivité et un nombre de plus en plus élevé d’autistes. En Californie, entre 1990 et 2001, le nombre d’autistes a augmenté de 600 %. Oui, vous avez bien lu, c’est difficile à croire. Les autres Etats suivent la même voie : 1 autiste pour 68 enfants. En moyenne, sur 3 classes de l’enseignement primaire ou secondaire, vous avez un autiste !
De nombreuses études dans le monde vont dans ce sens.
Modes d’action des perturbateurs endocriniens
Le programme d’ARTE explique ensuite comment les PE perturbent notre métabolisme.
Située à la base du cou, la thyroïde est une glande endocrine (qui produit des hormones), en forme de papillon, d’environ cinq centimètres de haut sur deux à trois centimètres de large. Elle intervient dans toutes les fonctions vitales de l’organisme, comme la croissance du squelette et le développement du système nerveux. Pour fonctionner, la thyroïde a besoin d’iode. 44 % des européens ont un déficit en iode. Chez la femme enceinte, l’iode est indispensable au développement du cerveau du bébé. Il est prouvé que le taux d’iode des mères impacte le QI de leurs enfants. Déficit en iode = cerveau mal formé = diminution du QI.
Mais l’iode n’est pas le seul responsable. Le fluor, le chlore et le brome se situent dans la même colonne que l’iode dans le tableau de Mendeleïev. Cela indique que ces quatre produits ont des propriétés communes. La thyroïde a besoin de composés iodés. L’ennui, c’est qu’elle ne fait pas la différence entre les composés iodés, fluorés, chlorés ou à base de brome. Il est dès lors facile de comprendre le déficit en iode : là où il y a du fluor, du chlore ou du brome dans la thyroïde, il n’y a pas de place pour l’iode.
Que sont les perturbateurs endocriniens ?
Parmi les perturbateurs endocriniens se trouvent les composés chlorés et plus particulièrement les PCB (polychlorobiphényles, ou BPC en anglais). Ils ont été fabriqués massivement par l’industrie chimique puis interdits dans les années ‘80. Ils entraient dans la fabrication des colles, peintures, plastiques et transformateurs électriques. Et pour notre plus grand malheur, ces produits sont très stables, donc à dégradation très lente. 20 ans après leur interdiction, ils se retrouvent encore dans la nature et dans les chaînes alimentaires, donc dans notre assiette. Certains poissons, produits laitiers, fruits de mer et viandes en contiennent encore des traces. Les PCB sont toxiques, pour nous, pour la nature, y compris à faible dose en tant que perturbateurs endocriniens. Et manque de pot, on les trouve partout, jusque dans le lait maternel. Et non content de « ramollir » le cerveau de nos enfants, ils sont cancérigènes probables ou certains selon les types de PCB. L’industrie chimique a produit plus de 200 sortes de PCB. Le professeur Thomas Zoeller a prouvé que les PCB ont une action négative sur le développement du cerveau.
Le polybromobiphényle (PBB) sont des retardateurs de flammes. Ils sont présents dans les télévisions, les ordinateurs, les téléphones portables, dans les mousses pour divans, matelas, tissus pour pyjamas… Ces substances sont mutagènes (ils modifient l’ADN, donc les gènes) et cancérigènes. Ils impactent le développement cérébral des enfants. Et comble de l’horreur, aux Etats-Unis, les retardateurs de flamme étaient obligatoires dans les canapés, fauteuils, vêtements d’enfants et il a été prouvé qu’ils n’apportaient aucun bénéfice en termes de sécurité. Ils ne sont plus obligatoires depuis 2013 mais peuvent donc toujours être utilisés. Qu’en est-il en Europe ? Les législations diffèrent d’un pays à l’autre et bien malin celui qui peut affirmer qu’il n’est pas assis sur un canapé ou un tissu traité au retardateur de feu. Les poussières qui s’en échappent inondent nos maisons. Je vous laisse imaginer la suite.
Les pesticides comportent de nombreux composés à base de chlore, de brome ou de fluor (les PFAS). La plupart d’entre eux tuent en agissant sur le cerveau des êtres qu’ils sont sensés éradiquer. Les futures mamans qui y sont exposées donnent naissance à des enfants présentant un retard intellectuel, une baisse de QI, une baisse des capacités de concentration et une augmentation de l’autisme. Les études menées dans les vallées agricoles de Californie sont sans équivoque à ce sujet. Et dans les villes ? C’est comparable, en cause, les sprays insecticides. On a longtemps pensé que le placenta était une barrière protectrice étanche, ce n’est pas le cas. L’alimentation est la première source d’exposition aux résidus de pesticides, via les produits d’origine végétale ou animale : poissons, viandes, œufs, produits laitiers.
Les phtalates sont présents partout à des niveaux différents dans notre environnement quotidien : cosmétiques, peintures, vêtements, jouets… Certains d’entre eux sont des perturbateurs endocriniens.
Les bisphénols sont aussi des perturbateurs endocriniens : on les trouve dans les plastiques alimentaires (bouteilles d’eau, boîtes de conserve, canettes, biberons, etc.) ou non alimentaires (DVD, verres de lunettes, prises et interrupteurs électriques, papiers thermiques, etc.)
Et les dioxines, et tous les autres, ils sont des centaines à en vouloir à notre santé.
Nous baignons dans une véritable soupe chimique dont la liste des composants ne cesse de s’allonger.
Voici résumée cette enquête d’ARTE. Je ne suis que moyennement surpris car je connaissais déjà (un peu) ces problèmes et la rédaction de cet article m’a permis d’approfondir et de mettre à jour mes connaissances.
Je me suis demandé si toutes ces informations étaient bien crédibles. En 2023, j’ai eu l’occasion d’écouter, à Verviers, la conférence d’Anne-Simone Parent, professeure en endocrinologie à Université de Liège. Elle confirme tout ce qui précède. Elle confirme également que le QI moyen des enfants diminue de 4 points à chaque génération. Comment seront nos descendants dans 100 ans ?
Les effets des perturbateurs endocriniens
Après ARTE, c’est la Une de la RTBF qui continue à enfoncer le clou avec « Questions à la une » du 15 novembre 2017, consacré aux perturbateurs endocriniens (PE). Les deux programmes sont sur la même longueur d’onde et se complètent bien.
Les perturbateurs endocriniens sont pointés du doigt dans un nombre incroyable de pathologies : obésité, infertilité, développement anormal du fœtus, puberté précoce, cancers, diabète, problèmes neurologiques, troubles de l’apprentissage et bien d’autres.
Le cas du distilbène est évoqué. Ce médicament a été prescrit à 200.000 femmes entre les années 1950’ et 1977. Ce traitement était alors conseillé afin de diminuer le risque de fausses couches. À la suite des nombreuses complications observées, il a été interdit en France en 1977. Il provoque des malformations génitales chez les filles et augmente le risque de cancer du vagin. Ses effets se ressentent jusqu’à la troisième génération.
Une série d’expériences, menées notamment au laboratoire du CNRS par Barbara Demeneix, confirment l’effet ravageur des PE sur le développement du cerveau des jeunes générations. La chercheuse est l’auteur d’un livre choc intitulé « Le cerveau endommagé ». Elle prédit une baisse généralisée de l’intelligence humaine avec la généralisation d’un QI de 35 ! La chimie moderne est créatrice de problèmes. « Si on n’agit pas rapidement, dit Barbara Demeneix, le nombre de maladies va augmenter. »
« La situation est critique, nous allons vraisemblablement assister à la disparition de la structure la plus sophistiquée que l’évolution ait créée : le cerveau humain ». Barbara Demeneix, professeure au Laboratoire d’Evolution des Régulations Endocriniennes au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris.
Tous contaminés !
Les perturbateurs endocriniens sont partout et il est impossible d’y échapper. Le journaliste de la RTBF passe en revue les jouets ou objets qu’un nouveau-né mâchouille. Tous peuvent contenir des PE. Il en est de même pour deux tiers des cosmétiques, sans oublier les revêtements antiadhésifs des ustensiles culinaires. Impossible de tous les citer.
« Générations futures » a fait analyser différents aliments : dans les fraises du commerce on trouve jusqu’à cinq PE, huit dans les pommes et jusqu’à 37 dans un seul repas. Les doses ne sont jamais énormes, vu la réglementation, mais un peu + un peu + un peu… Vous donne un cocktail dangereux. Ici, ce n’est pas la dose qui fait le poison, mais la durée de l’exposition, ainsi que l’âge, même à des doses très faibles. Les jeunes enfants sont les plus vulnérables.
L’urine d’une famille ordinaire a été analysée par le laboratoire de toxicologie du CHU de Liège. Comme il fallait s’y attendre, c’est la maman qui est la plus contaminée, en cause, les cosmétiques. Le papa est peu contaminé, par contre, les deux enfants sont aussi contaminés que la maman, par le bisphénol A des biberons et de la vaisselle en plastique, les jouets, le doudou… Seulement 15 PE ont été recherchés et il en existe en réalité plusieurs centaines.
Certains PCB sont interdits depuis des décennies, mais ils sont tellement persistants qu’on les retrouve encore actuellement dans les produits gras et notamment le lait maternel. Le lait en poudre ne vaut pas mieux.
Pourquoi nos politiques ne bougent-ils pas ?
Tout cela est bien peu réjouissant et vient s’ajouter au réchauffement climatique, la surpopulation du globe, les pénuries alimentaires, l’intelligence artificielle qui risque de faire de l’humain l’animal de compagnie des ordinateurs… Alors se pose la question : pourquoi nos politiciens ne prennent-ils pas les mesures qui s’imposent ?
« Questions à la Une » du 15 novembre 2017 nous apporte une série de réponses. C’est Philippe Lamberts, un eurodéputé écolo, qui lance un pavé dans la mare. Il nous dit que la Commission européenne aurait dû réglementer les perturbateurs endocriniens depuis 2013. Elle a été poursuivie pour inaction par quelques Etats membres et notamment la France et la Suède. Elle a été condamnée par la Cour de Justice, mais « elle s’en fout » (termes utilisés par P. Lamberts). Elle freine des quatre roues et veut gagner du temps en demandant une étude d’impact. Impact sur la santé ? Pas du tout. Elle veut une étude d’impact sur le profit des entreprises. Le député écolo termine en disant que « l’économie devrait être au service du bien-être et non l’inverse ».
Tenter de réglementer les PE, c’est s’attaquer à toute l’industrie chimique, celles des pesticides, des plastiques et des cosmétiques. Une question se pose : quel est le choix de l’Europe : le business ou la santé ?
Revenons en arrière. 2009. La Commission européenne (CE) décide de bannir les PE de nos assiettes, elle considère qu’ils sont dangereux pour la santé, au même titre que les substances cancérigènes. Mais c’était sans compter sur les lobbys de l’industrie chimique et pas seulement, car toutes les industries utilisent des PE. Les lobbyistes (ceux qui travaillent pour des lobbys) se sont bien évidemment installés au siège de la CE, là où se prennent les décisions. 30.000 lobbyistes y sont très actifs et 70 % d’entre eux représentent des intérêts économiques. On y retrouve tous les poids lourds de l’industrie : Bayer, BP, Rolls Royce… et même la ville de Londres. La chimie vient en tête avec un budget annuel de 40 millions d’euros. Pouvez-vous imaginer le pouvoir d’influence des lobbys ? A côté, l’avis et la santé du consommateur ne font pas le poids.
Le lobbying est devenu une attraction bruxelloise à tel point qu’une ONG y organise des visites guidées !
Les journalistes de la RTBF se rendent ensuite dans le sud de la France, dans le centre de toxicologie de Bayer, la seule entreprise chimique qui leur a ouvert ses portes. Le directeur du centre affirme haut et fort que les PE ne posent aucun problème à faibles doses. Il fallait s’en douter. Les laboratoires d’endocrinologie (étude du système hormonal) ont réalisé 1.300 études et leurs conclusions sont diamétralement opposées. Bayer dit qu’il faut évaluer le risque et fixer un seuil de toxicité. Les endocrinologues disent que le raisonnement de Bayer ne tient pas la route, que les PE présentent un danger à très faible dose et qu’il faut les interdire.
C’est précisément là que les lobbys entrent en jeu.
Les stratégies des lobbys
1- Gagner du temps. Quelques jours avant que la CE définisse les PE, Bayer lui envoie une lettre dans laquelle il demande une étude d’impact afin de ne pas nuire à l’industrie chimique européenne. Il s’agit donc d’impact économique, pas de santé. La CE accepte la demande. Une telle étude prend au minimum un an, c’est toujours ça de gagné.
2- Semer le doute. Lors d’une réunion d’information du Parlement européen concernant les PE, deux scientifiques ont été invités : Daniel Dietrich professeur à l’Université de Constance et Helmut Dreime, chercheur retraité, tous deux acquis à la cause de l’industrie chimique. Le but de la manœuvre est de semer le doute concernant les résultats des études menées par les endocrinologues dont il est question au paragraphe précédent. Les scientifiques invités ont un point commun : ils ont tous collaboré avec l’industrie chimique. Il y a donc conflit d’intérêt. Le but est de semer le doute et quand il y a doute, on n’agit pas. Et lorsqu’en 2017, il faut prendre une décision, parmi les conseillers invités, on retrouve les inévitables Dietrich et Dreime. Dans les années 60, cette technique du doute a été inventée par les industries du tabac qui osaient écrire : « le doute est notre produit, depuis que c’est le meilleur moyen de contrer l’évidence des faits dans l’esprit du grand public. »
3- Agiter le spectre de la pénurie alimentaire. C’est le rôle de l’ECPA (European Crop Protection Association = association européenne pour la protection des cultures). Cette association est, selon son site web, dévouée à la nature, elle ne lui veut que du bien. Ce qu’elle ne dit pas, c’est qu’elle est entièrement dévouée aux producteurs de pesticides. Si une régulation des PE (perturbateurs endocriniens) voyait le jour, ce sont 50 à 60 substances qui pourraient être interdites avec un impact considérable pour la rentabilité de l’industrie chimique (et les gros actionnaires qui verraient leurs dividendes diminuer). Le responsable de l’ECPA agite alors le spectre de la pénurie alimentaire. A terme, l’Europe, qui est exportatrice de denrées alimentaires, devrait en importer. Difficile pour la Commission Européenne de rester insensible à de tels arguments.
Dans quelques années, il est fort possible que nos enfants disent : « ils savaient et ils n’ont rien fait, comment ont-ils pu laisser faire cela ».
Et l’auteur du reportage de conclure : « Entre le business et la santé, le cœur de l’Europe balance toujours, la Commission et le Parlement s’affrontent sur le sujet. Résultat, malgré le danger qu’ils représentent, les PE ne sont pas près d’être interdits. »
Que faire ?
Peut-on éviter les PE ? Non, ils sont partout.
Peut-on diminue notre exposition aux PE ? Oui, certainement.
On a donc le choix entre deux attitudes :
- Fataliste, celle de l’autruche, on se voile la face et on ne veut pas y penser : advienne que pourra, après nous les mouches…
- Responsable, en suivant quelques règles simples :
- Evitez les emballages en plastique, les conserves en boîtes métalliques, les canettes et la vaisselle en plastique. Préférons les contenants en verre.
- Évitez les contenants en plastique pour chauffer un plat au four à micro-ondes.
- Heureusement, tous les plastiques ne sont pas à mettre dans le même sac. D’après l’Institut national d’information en santé environnementale canadien et le Réseau environnement santé français, les plastiques suivants sont sans effets néfaste pour la santé : le PEHD (bouteilles de lait), le PEBD (sacs pour congélation), le PP (pot de yaourt). Constituent un danger pour la santé : le PET (bouteilles d’eau), le PVC, le PS (polystyrène : vaisselle jetable, barquettes pour viande…)
- Le TEFLON est aussi à éviter, revenez à la bonne vieille poêle de nos grand-mères.
- Limitez les cosmétiques. Choisissez des cosmétiques bios. Faites particulièrement attention aux produits que vous utilisez si vous êtes enceinte et à ceux destinés aux jeunes enfants.
- Évitez les revêtements plastifiés pour le sol et les murs et privilégiez les peintures et enduits naturels.
- Au salon, attention au canapé et aux tapis qui ont pu être traités avec des retardateurs de flamme. Préférez les meubles en bois massif plutôt que ceux en aggloméré. Ces derniers sont souvent imprégnés de formaldéhyde et de benzène, qui sont cancérigènes.
- Evitez les produits d’entretien nocifs, irritants, colorés et parfumés. Les produits naturels tels la cire d’abeille, le vinaigre blanc, le jus de citron et le bicarbonate de soude peuvent être des solutions de remplacement.
- Bannissez l’usage des insecticides et autres pesticides.
- Les vêtements neufs peuvent être une source de contamination. Lavez-les avant de les porter afin d’éliminer les retardateurs de flamme éventuels et les résidus de pesticides s’il s’agit de fibres naturelles.
- Privilégiez les aliments bio. Nos maraîchers locaux font du bon travail. Rendez-leur visite.
- Jardinez, produisez vos légumes et vos fruits. Des jardins sont disponibles partout.
- Madame, si vous désirez avoir un bébé, faites vérifier le bon fonctionnement de votre thyroïde par votre médecin.
- Les enfants sont particulièrement exposés aux substances contenues dans les jouets. Soyez vigilants. Un jouet en bois non vernis est sans danger.
On pourrait éditer un livre entier à ce sujet, tant il est vaste. Je m’arrête ici, car le but de cet article n’est pas de vous faire paniquer, mais de vous permettre de modifier quelques comportements. C’est contraignant, c’est certain, mais l’avenir de votre société en dépend. La mort et les maladies ne sont pas toujours une fatalité.
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