Rencontres en ferme

Développons ensemble les alternatives aux pesticides en verger

Produire des fruits et petits fruits sans pesticides chimiques de synthèse, c’est possible !

Se passer purement et simplement des pesticides chimiques de synthèse se fait en agriculture biologique. La part de l’agriculture biologique en Wallonie augmente d’année en année et représente aujourd’hui 11,5% de la surface agricole utile. Produire des céréales et légumes et entretenir des prairies sans recours aux pesticides, c’est possible ! C’est pourquoi, Nature & Progrès organise depuis 2017 plusieurs rencontres en ferme biologique pour aborder le sujet.

Cette année, on se focalise sur les alternatives aux pesticides chimiques de synthèse en vergers et petits fruits. Producteurs et consommateurs convaincus qu’il faut aller vers une Wallonie sans pesticides, venez donc découvrir comment certains agriculteurs en font le pari !

Des rencontres en vergers haute tige et basse tige bio seront organisées entre les mois de mars et octobre. Des occasions uniques de découvrir les alternatives aux pesticides chimiques de synthèse mises en place par l’arboriculteur. Nous y aborderons les méthodes mises en place pour se passer de fongicides, insecticides et herbicides, par une approche préventive prioritairement et curative dans un second temps.

Au programme : témoignages, visites de cultures, interventions d’experts, échanges avec les agriculteurs et arboriculteurs à propos de techniques culturales durables, démonstrations de taille, badigeonnage,…

Catherine Buysens

  • GSM : catherine.buysens@natpro.be
  • Mail : +32477557748

En cas d’annulation, veuillez prévenir par mail svp.

Programme des rencontres en Wallonie 

Découvrez le programme complet et détaillé ci-dessous.

Vendredi 22 novembre (9h à 15h)

avec Guillaume Berbers, arboriculteur et Yves Hayot formateur et sympathisant du mouvement de culture biodynamique de Wallonie

Thème : « A la découverte des badigeons »

  • Visite du verger basses-tiges de pommes et de poires par Guillaume Berbers
  • Formation théorique (matin) et pratique (après-midi en fonction des conditions climatiques) sur les badigeons par Yves Hayot
  • Lunch bio offert

Inscription avant le 18 novembre – 35 premiers inscrits – autres inscrits sur liste d’attente et contactés en cas de désistement

Adresse : 5030 Gembloux. La localisation exacte sera communiquée après inscription.

Mardi 8 octobre (9h à 12h30)

avec Cédric Guilleaume, arboriculteur et formateur à l’asbl Diversifruits.

Thème : « Transformation – visite d’une cidrerie »

  • Formation sur la transformation des fruits par Cédric Guilleaume
  • Visite de la ciderie de Froidefontaine
  • Visite des parcelles de vergers haute tige (pommes à cidre,…)

Adresse : 5370 Havelange. La localisation exacte sera communiquée après inscription.

Mardi 24 septembre (9h à 12h30)

avec Cédric Guilleaume, arboriculteur et formateur à l’asbl Diversifruits.

Thème : « Pomologie »

  • Formation sur la reconnaissance et le choix des variétés de fruitiers.
  • Visite des différents vergers (en fonction du temps restant) : verger conservatoire, verger en agroforesterie, verger de pommes de table et pour compote, parcelles de pruniers et noyers en agroforesterie.

Adresse : 5360 Hamois. La localisation exacte sera communiquée après inscription.

Jeudi 27 juin (9h à 12h)

avec Julian Kinard, éleveur de poulets bio et Alain Rondia, chargé de recherche au CRA-w.

  • Présentation de l’historique et visite de l’élevage de poulets associé aux vergers hautes tiges par Julian K.
  • Présentation par Alain R. des alternatives aux pesticides en vergers, des différentes variétés de fruitiers, de l’importance de l’association “poulets-vergers” (et autres animaux !), de la haie fruitière comme moyen de diversification pour les éleveurs et autres producteurs (maraichers,…).

Adresse : 5370 Havelange. La localisation exacte sera communiquée après inscription.

Jeudi 20 juin (10h à 15h)

avec Guillaume Mahieu, producteur de fruits et Alain Dirick, arboriculteur et conseiller technique au GAWI asbl.

Thème : « Reconnaissance et gestion des maladies en fruitiers – méthodes prophylactiques »

  • Présentation de l’historique du Verger de Barry et des alternatives aux pesticides chimiques de synthèse mises en place dans les cultures par Guillaume M.
  • Présentation par Alain D. sur la reconnaissance et gestion des maladies en verger – méthodes prophylactiques
  • Intervention d’autres acteurs à confirmer
  • Lunch bio

Adresse : 7534 Tournai. La localisation exacte sera communiquée après inscription.

Mardi 18 juin (9h à 12h)

avec Simon et Gabriel van Parys, maraîchers et producteurs de fruits et Alain Dirick, arboriculteur et conseiller technique au GAWI asbl.

Thème : « Reconnaissance et gestion des parasites et de leurs prédateurs – méthodes prophylactiques »

  • Présentation de l’historique de l’exploitation et des alternatives aux pesticides mises en place dans les cultures par Simon et Gabriel van P.
  • Présentation par Alain D. sur la reconnaissance des parasites et auxiliaires, la lutte contre le campagnol, le piégeage sexuel et chromatique,…

Adresse : 1315 Incourt. La localisation exacte sera communiquée après inscription.

Jeudi 13 juin (9h à 12h)

avec Cyrille Guiot, arboriculteur et maraîcher bio et Audrey Warny, chargée développement de filières chez Biowallonie.

  • Présentation de l’historique du verger et des alternatives aux pesticides mises en place dans son verger par Cyrille Guiot.
  • Présentation sur l’état des lieux de la filière arboriculture et petits fruits en Wallonie par Audrey Warny et un conseiller technique de Biowallonie.
  • Visite des 9 ha de parcelles de pruniers, cerisiers, poiriers, pommiers (en hautes tiges et mi-tiges) et des arbres fruitiers associés à des petits fruits (cassis, groseille et camérisier, ainsi que de la rhubarbe) selon les principes de l’agroforesterie.

Adresse : 5660 Presgaux. La localisation exacte sera communiquée après inscription.

Mardi 4 juin (9h à 12h30)

avec Pierre-Marie Laduron, arboriculteur bio et un représentant de l’atelier Constant-Berger.

  • 9h-11h : Présentation de l’historique du verger et des alternatives aux pesticides mises en place dans son verger par Pierre-Marie Laduron.
  • 11h30 : Visite de l’atelier Constant-Berger, atelier de transformation de fruits issus d’arbres hautes-tiges. L’atelier dispose d’un pressoir, une cidrerie et une distillerie. Un moment de dégustation clôturera la matinée.

Adresse : 4607 Dalhem. La localisation exacte sera communiquée après inscription.

Mardi 28 mai (9h à 11h30) aux Vergers de la Vallée  (rencontre réservée aux producteurs)

avec Serge Fallon, arboriculteur bio

Thème : « Un témoignage inspirant de la conversion ! »

  • Présentation de l’historique du verger et des alternatives aux pesticides mises en place dans son verger par Serge Fallon.
  • Visite des parcelles de fruitiers basses-tiges (pommiers bio et poiriers en conversion).

Adresse : 5310 Eghezée. La localisation exacte sera communiquée après inscription.

Vendredi 24 mai (9h à 12h)

avec Bernard Debouche, agriculteur bio et Alain Dirick, arboriculteur et conseiller technique au GAWI asbl.

Thème : « L’importance et les rôles de l’arbre dans l’écosystème »

  • Visite du verger de basses-tiges et présentation des pratiques alternatives aux pesticides mises en place dans son verger par Bernard D.
  • Formation théorique par Alain D. : missions de l’arbre face au dérèglement climatique, l’arbre comme moyen de diversification, les différents modèles d’arbres fruitiers et leur fonctionnement (fécondation, fertilisation,…), les méthodes prophylactiques en amont de la plantation.

Adresse : 1315 Sart-Risbart. La localisation exacte sera communiquée après inscription.

Mardi 23 avril (13h à 16h)

avec Bruno Greindl, agriculteur bio et Sylvain Trigalet, arboriculteur et représentant de la coopérative Reinette and co.

  • Visite du verger de hautes tiges.
  • Présentation des pratiques alternatives aux pesticides mises en place dans son verger par B. Greindl.
  • Intervention de S. Trigalet : présentation de la coopérative Reinette and co et son fonctionnement (soutien à la commercialisation des fruits,…)

Adresse : 5370 Havelange. La localisation exacte sera communiquée après inscription.

 Jeudi 11 avril (13h à 16h) au verger d’Al Savatte

avec Paula Defresne et Fabrice de Bellefroid, arboriculteurs et transformateurs. Fabrice est également formateur chez Diversifruits asbl.

Thème : « Aménagements pour favoriser les auxiliaires en verger et présentation de quelques techniques de transformation de fruits » 

  • Visite du verger conservatoire de hautes tiges.
  • Présentation des pratiques alternatives aux pesticides mises en place dans leur verger par les arboriculteurs accueillants, avec un focus sur la mise en place d’aménagements propices à la biodiversité au verger.
  • Présentation des différentes techniques de transformation : sirop de pommes, poires, fruits séchés, lacets et pâtes de fruits. Dégustation.

Adresse : 4340 Awans. La localisation exacte sera communiquée après inscription.

Mardi 26 mars (9h à 12h) 

avec Alain Dirick, arboriculteur et conseiller technique (GAWI asbl)

Thème : « Principes de la taille et mesures prophylactiques » 

  • Partie théorique sur les principes de la taille avec A. Dirick.
  • Visite du verger de basses tiges bio.
  • Partie pratique en verger sur les principes de la taille avec A. Dirick.

Adresse : 4280 Avin. La localisation exacte sera communiquée après inscription.

Comptes rendus des rencontres en verger

Compte rendu de la rencontre en verger du 26 Mars chez Alain Dirick

Alain Dirick a repris le verger à Avin en ’94 et y a cultivé la Jonagold, Elstar et Boscop. En ’99, il a tout arrachépour planter via un contrat avec la cidrerie Stassen des pommes à cidre. Il a eu un contrat de 20 ans qui a été renouvelé pour 5 ans. Il y a planté deux variétés anglaises très amères dont la Dabinett sur des sujets portegreffes moyenne tige. L’espacement entre les arbres est de 5m sur 2,5m avec 900 arbre à l’hectare. Les récoltes se font mécaniquement. La machine secoue l’arbre et une autre machine ramasse les pommes. Il faut 20ha pour amortir le matériel. Quelques voisins ont également des pommes à cidre. Il s’agit de 5 variétés différentes qui sont mûres à des dates différentes ce qui permet de partager certaines machines comme le secoueur, la nettoyeuse, la ramasseuse. Par contre il a son propre épandeur et sa propre tondeuse. Le prix des pommes à cidre est inférieur aux fruits de table mais il a quand même une certaine rentabilité et moins de travail . L’année prochaine les arbres seront arrachés pour y planter d’autres variétés à cidre acidulées pour un contrat de 20 ans.

Retrouvez la suite ici : Compte rendu – Alain Dirick – 26-03

Compte rendu de la rencontre en verger du 11 Avril chez Paula Defrenes

Paula Defresne a hérité des vergers Al’Savate de ses parents. Il s’agit de vergers hautes- tiges conservatoires transmis de générations en générations. Les vergers datent du 18 ième siècle : on peut les retrouver sur les cartes de Ferraris (1770). Les variétés ont été sélectionnées pour avoir des fruits tout au long de l’année. C’est un verger familial avec une grande variété de fruits qui sont à maturité de juin à décembre. Il y a des arbres d’une 100aine d’années. Les vergers sont pâturés par des vaches et poules sans aucun traitement. Ce sont des arbres vigoureux et adaptés aux terroirs. Il y a un grand choix de variétés. Il y a 27 variétés de poires, 42 variétés de pommes, une 10aine de prunes et 5 à 6 de cerises, 5 à 6 de châtaignes et de noix. Les vergers forment un écosystème en lui-même avec la flore herbacée, les haies,… Paula a toute une série de techniques pour conserver et transformer les fruits certifiés bio qu’elle commercialise en circuit-court.

Retrouvez la suite ici : Compte rendu – Paula Defrenes – 11-04

Compte rendu de la rencontre en verger le 23 Avril chez Bruno Greindl

Bruno a repris la ferme en ’85. Après 10 ans d’exploitation conventionnelle, il a converti la ferme en bio en ’94. Il produisait principalement des céréales et a développé en parallèle un moulin et une boulangerie (Agribio). Il a finalement vendu la société et a planté des vergers en 2016, inspiré par les chasseurs cueilleurs d’antan. Il a planté 20ha de fruitiers sous lesquelles des moutons broutent. Il y a des poiriers (une 20aine de variétés), des prunes (une 12aine de variétés), des pommes et des cerises. Bruno développe également la production de petits fruits. Son objectif est de cueillir des fruits tout au long de l’année : du mois de mai au mois de novembre.

Retrouvez la suite ici : Compte rendu – Bruno Greindl 23-04-24

Compte rendu de la rencontre en verger du 24 Mai chez Bernard Debouche

Bernard Debouche est gestionnaire de la ferme de la grande Risbart, s’étendant sur plus de 60 hectares bio. On y retrouve des cultures de pois,
haricots, céréales, plantes aromatiques mais également 5 hectares de vergers, 7 hectares de noyers, et des sapins. Le propriétaire de la ferme souhaitait réinvestir la biodiversité sur ces champs. Il a donc planté plus de 8 km de haies qui viennent s’ajouter au bois déjà existant. Le verger a été implanté en 2018 et accueille 6 variétés de pommes de table.

Retrouvez la suite ici : Compte rendu – Bernard Debouche – 24-05

Compte rendu de la rencontre en verger du 28 Mai chez Serge Fallon

Les vergers de la Vallée, c’est une histoire de famille ! Serge a repris la gestion des vergers que son père avait plantés en 1968. Presque
60 ans plus tard, c’est Gaspard et Daphné, ses deux enfants, qui se préparent à reprendre à leur tour l’exploitation familiale. Les fruitiers s’étendent sur 28 ha, dont 17 ha de poires basse tige en conversion (3ème année-1700 arbres/ha en moyenne) et 11 ha de pommes basse tige bio (2200 arbres/ha en moyenne). Certains arbres ont 50-60 ans et produiront encore environ 20 ans !

Retrouvez la suite ici : Compte rendu – Serge Fallon – 28-05-24

Compte rendu de la rencontre en verger du 4 Juin chez Pierre Marie Laduron

Pierre-Marie Laduron est un arboriculteur de Warsage (Dalhem). Son grand-père cultivait déjà des fruits en bio avant que ce ne soit reconnu.
La ferme familiale a été reprise par Pierre-Marie en 1996 et est certifiée bio depuis 2003. Il cultive principalement des pommes et des poires,
ainsi que quelques fruits à noyaux. En collaboration avec son fils Jean-Pierre, il produit également des légumes entre les saisons, vendus dans
leur magasin familial « De la fleur au fruit ». Pierre-Marie a aussi enseigné l’horticulture pendant 20 ans, et a été un précurseur du bio dans l’enseignement, malgré les critiques des inspecteurs. En 1996, il devient indépendant tout en maintenant un lien avec l’enseignement. Aujourd’hui, son exploitation comprend 10 hectares.

Retrouvez la suite ici : Compte rendu – Gasi Compte rendu – Laduron – 04-06-24

Compte rendu de la rencontre en verger du 13 Juin chez Cyrille Guiot

Cyrile s’est lancé, directement à la sortie de sa formation de bioingénieur, dans un projet d’installation en maraîchage diversifié avec vente directe. Enrichi par les rencontres et le réseau qu’il a pu créer autour de la production et de la vente de légumes, il reprend la ferme du Tchapia en 2016. Les parcelles sont à ce moment dédiées essentiellement au maraîchage : d’abord 50 ares, surface qu’il a ensuite triplée pour produire les légumes qu’il vend à la ferme. Le projet “fruits” est arrivé dans un second temps : au début il glanait et récoltait des pommes pour fabriquer du jus vendu à côté de ses produits maraîchers. Il a rapidement planté des cassis entre les vieux basse-tiges déjà présents sur la parcelle. Avançant par essais-erreurs, il a également planté des hautes tiges entre lesquels poussaient ses légumes. Au fil des années, entraîné par un besoin de rationalisation de son projet, les surfaces maraîchères ont diminué pour laisser place à davantage de surfaces allouées aux petits fruits et vergers. Le sol du Tchapia est drainant limoneux profond, tout à fait adapté à la croissance des vergers. Aujourd’hui, il gère 11ha de vergers qui présentent différents modèles : principalement des parcelles de pommes hautes tiges pâturés par des moutons, des plants de framboisiers, une parcelle de pruniers, cerisiers et pommiers mi-tiges en alternance avec des plants de cassis,… Il transforme ses fruits en jus et en cidre (pommepoire, pomme-cassis, pomme-groseille,…) grâce à la cidrerie qu’il a développée dans sa ferme.

Retrouvez la suite ici : Compte rendu – Cyrille Guiot – 13-06-24

Compte rendu de la rencontre en verger du 18 Juin chez Simon et Gabriel Van Parys

La Ferme du Gasi, reprise par deux frères, Simon et Gabriel Van Parys, il y a onze ans, est une exploitation de fruits et légumes. Spécialisée dans la production de pommes et de poires, elle cultive également une large gamme de petits fruits tels que les cerises, les framboises, les groseilles, ainsi que des légumes en serre comme les courgettes, concombres, aubergines, tomates, et piments. Le verger originel de la ferme, planté en 1998, présente aujourd’hui des signes de vieillissement avec une baisse
de productivité et une augmentation des maladies. Pour y remédier, les frères ont commencé à arracher les arbres les plus anciens et à replanter un nouveau verger depuis 2019 avec avec un nouvel espacement d’1m50 entre les arbres et 4 m entre les lignes. Ce dernier s’étend sur 5 hectares, avec une densité de 1000 arbres par hectare, dont certains ont été greffés une deuxième fois pour améliorer leur résistance à des maladies comme le Phytophthora, un champignon vasculaire nuisible. 600 arbres ont été achetés, le reste a été entièrement greffés par les producteurs.

Retrouvez la suite ici : Compte rendu – Gasi

Compte rendu de la rencontre en verger du 20 Juin chez Guillaume Mahieu

Guillaume Mahieu a repris le verger de son père. Il cultive 17 ha de basses-tiges en pommes, poires et cerises et a également des fraisiers. C’est son père qui a converti le verger en bio. Guillaume Mahieu est le 4ième propriétaire du verger. Son père était agriculteur jusqu’en 2001. La ferme était dans un site d’extraction d’une carrière du coin et ils ont dû quitter la ferme. Les vergers de Barry étaient en faillite et à l’abandon à ce moment et son père a repris l’exploitation. Guillaume a commencé en 2007 en tant que salarié d’abord. En 2017 il a repris l’exploitation quand son père a pris sa retraite. Ils ont commencé à convertir les vergers en bio en 2014. En 2016 toutes les pommes et puis les poires. Il y a encore des parcelles qui sont en conversion, mais pour la prochaine récolte tout sera converti. L’exploitation à la reprise était 100 % en poires pour l’exportation principalement. Avec les soucis comme l’embargo russe, … l’export est devenu très compliqué. Au niveau des débouchés de vente, ils sont maintenant sur 30-40% de ventes directes et locales et 60% de ventes à l’exportation via la criée BelOrta (segment bio). Les fruits partent vers les Pays Scandinaves, la Suisse et l’Allemagne principalement. Pour des raisons commerciales et techniques, tout n’a pas été converti en bio en une fois. Il faut trouver les débouchés et la conversion demande des investissements matériels énormes. Il faut faire les bons choix, car il y a beaucoup de moyens en bio mais beaucoup qui ne fonctionnent pas. Pour le désherbage par exemple, il existe toute une série de machines avec des prix différents mais ¾ ne fonctionnent pas ou ne fonctionnent que sur certains sols. En conventionnel avec les produits plus efficaces, il dit qu’il y avait moins de traitements. Par contre, l’attente en agriculture conventionnelle des fruits est plus importante qu’en bio et les doses augmentaient chaque année et de nouveaux ennemis arrivaient sans cesse. De plus en plus de produits comme les SDHI sont arrivés qui ont un impact négatif sur la santé. De plus, les souches de tavelure, étaient de plus en plus virulentes et contournaient les produits phytosanitaires. C’est pour cela qu’ils sont passés en bio.

Retrouvez la suite ici : Compte rendu – Vergers de Barry – 20-06-24

 

Compte rendu de la rencontre en verger du 27 Juin chez Julien Kinard

Julian élève des poulets de chair bio depuis 4 ans sur les terrains de la Ferme de Froidefontaine, sous l’appellation “La Poule qui Roule”. Ses volailles courent sur 1.5ha divisés en 20 microparcelles/parcours extérieurs. 8 poulaillers mobiles autoconstruits abritent chacun 230 poulets qui ont accès à des microparcelles d’environ 100 m2. Julian est en constante réflexion pour améliorer le bien-être de ses poulets, en favorisant leur sortie des poulaillers par l’implantation d’arbres fruitiers dans les parcours extérieurs. Sur la Ferme de Froidefontaine, s’est également installé un producteur de pommes de terre et de céréales, Benjamin Biot, à qui Julian fournit des fientes de poulets pour fertiliser ses cultures. En échange, Benjamin lui donne de la paille et des céréales pour l’alimentation des volailles. Julian recherche à maximiser son autonomie, que ce soit au niveau de l’alimentation de ses volailles qu’au niveau de la transformation et commercialisation ; pour l’instant il a main mise sur la chaîne : du
poussin qu’il va chercher au client ou revendeur final.

Retrouvez la suite ici : Compte rendu – Julien Kinard – 27-06-24

Compte rendu de la rencontre en verger du 24 Septembre avec Cédric Guilleaume

Cédric, indépendant basé à Hamois, est responsable de la gestion des vergers de la ferme d’Augustin Emsens, une exploitation de 300 ha en polyculture qui combine élevage ovin, grandes cultures et des vergers. On compte environ 4 000 arbres hautes tiges, plantés selon des modèles agroforestiers ou pâturés par des animaux. Le verger conservatoire, planté en 2015, a d’abord été pâturé par des bovins puis par des moutons, nécessitant l’adaptation des protections des arbres, avec une maille fine pour les
moutons. Les arbres sont espacés de 15 mètres, soit 50 arbres par hectare, avec deux arbres par variété. L’objectif initial des agriculteurs était d’utiliser efficacement leurs terres, en conservant la possibilité de faucher le foin et de laisser pâturer les animaux, ce qui explique l’espacement entre les arbres. Ils ont également des vergers intégrés aux
grandes cultures, avec un espacement de 36 mètres dédié aux cultures céréalières et une bande de 5 mètres pour les arbres, ce qui crée une rangée d’arbres tous les 41 mètres. Cédric gère l’entretien de ces bandes arborées avec les moutons pour désherber. 

Retrouvez la suite ici : Compte rendu – Cédric pomologie – 24-09-24

Le fruitier dans tous ses états

En mars et avril, nous partirons à la rencontre de producteurs installés aux quatre coins de la Wallonie. Ils présentent différentes manières de travailler : en système de pré-verger (avec moutons, vaches, chevaux ou poules), en agroforesterie, des vergers combinés à du maraîchage, en basses-tiges, demi-tiges ou hautes-tiges, etc. Ce qui les rassemble, c’est la production de fruits sans utilisation de pesticides chimiques de synthèse et en suivant les techniques d’agriculture biologique. Ils nous parleront de leur parcours, de leurs trucs et astuces, des difficultés rencontrées et des solutions qu’ils ont développées pour y remédier.

L’éclairage des experts

Des experts nous apprendrons davantage sur différentes techniques permettant de soigner les arbres fruitiers. Nous parlerons de la pratique de la taille, des badigeons et des aménagements en faveur des auxiliaires du verger. Le développement de la biodiversité est, en effet, considéré comme un allié majeur par les agriculteurs.

Et la valorisation, dans tout ça ?

Parce que la valorisation des fruits est aussi un enjeu capital pour les producteurs, nous parlerons de fruits à croquer mais également de transformations en sirops, cidres, fruits séchés, jus, pâtes de fruits, etc. Proposer une diversité de produits à base de fruits est indispensable pour attirer le consommateur. A travers leurs choix alimentaires, ils sont les acteurs d’une évolution vers une Wallonie sans pesticides. La part de l’agriculture biologique augmente chaque année en Wallonie. Pour que le système soit pérenne, la demande doit évoluer au même rythme que l’offre.

 

Autoproduire ses fruits en bio

L’autoproduction du particulier contribue également à l’alimentation locale et saine en Wallonie ! Les jardiniers cultivant des fruitiers ou souhaitant se lancer dans l’implantation de vergers sont les bienvenus à ces rencontres, qui enrichiront leurs réflexions et étayeront leur palette de solutions préventives et curatives de gestion des maladies et ravageurs.